L2 2007 – 2008
2ème session
Mécanismes et macro-économie monétaires
Jean-François GOUX
Durée
de l’épreuve : 2 heures (aucune sortie autorisée avant la fin de l’épreuve
avec le questionnaire)
Barème : Réponse juste : + 1 point
Réponse
fausse : - 1/4 point
Une rature est comptée comme réponse
fausse. La question est annulée si plus de trois réponses sont encerclées.
L’épreuve est composée de questions à
réponse unique (QRU) et des questions à réponse multiple.
ARNC : aucune réponse ne convient
Le questionnaire comporte 40 questions et
60 réponses exactes
1
– Depuis le 1er janvier 1999
A – Le deutsche mark n’est plus une
monnaie
B – L’euro est la monnaie de
C – le nouvel espace monétaire se
confond avec l’union européenne
D – Le SME a disparu
E - ARNC
2
– Un actif liquide :
A – a une valeur nominale pratiquement
certaine
B – est parfaitement disponible
C – est bien protégé contre l’inflation
D – est
faiblement rémunéré
E - ARNC
3
– Le pouvoir d’achat d’une monnaie
repose sur :
A – les réserves d’or d’une banque
centrale
B – la
stabilité d’un indice du niveau général des prix
C - une politique monétaire
D – la définition d’un étalon
E - ARNC
4 – Les BMTN ont été mis en place en :
A - 1986
B - 1987
C - 1992
D- 1996
E - 1999
5 – Les opérations non financières
A – portent sur des actifs financiers
B – dégagent un besoin de financement si les
dépenses sont supérieures
aux ressources
C – n’incluent pas les revenus
D – incluent
E - ARNC
6
– Le rôle du taux d’intérêt dans la demande d’encaisses de transaction
A – a été développé par Keynes.
B – est nié par les néo-classiques
C – est expliqué par un raisonnement
microéconomique
D - Est un apport de fonds par le marché.
E - ARNC
7 – Fin 2006, le nombre d’établissements de crédit était de :
A - 821
B - 959
C - 427
D - 651
E - 143
8
– Un actif financier
A – est inscrit au passif du bilan de
l’émetteur
B – est inscrit à l’actif du bilan du
détenteur
C – naît de la satisfaction d’une
capacité de financement
D – est toujours une créance
E - ARNC
9
– Le système financier correspond :
A – au financement externe
B – au circuit direct
C – à l’intermédiation de bilan
D – au marché financier
E - ARNC
10
– Dans les systèmes financiers
A - La finance directe suppose
l’intervention d’un IF
B - On n’a pas besoin d’IF
C - Les IF rendent compatibles les
préférences des agents à besoin et à capacité de financement
D - Il n’y a qu’un financement par du
crédit bancaire
E – ARNC
11
- Le marché primaire :
A - Se confond avec le circuit de
financement direct.
B - Concerne aussi bien les titres que le
AF non négociables.
C - Ne concerne pas les AF indirects.
D – Est une source de financement
E – Fournit de la liquidité
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– Aujourd’hui l’indice boursier CAC 40 se situe aux environs de :
A – 1000 points
B – 2000 points
C – 3000 points
D – 4000 points
E – 5000 points
13
- Si le taux d’intérêt augmente les obligations à taux d’intérêt
fixe :
A - Ont un cours qui reste fixe
B - Ont un cours qui diminue
C - Bénéficient d’une surcote par rapport
à leur nominal
D - Voient leur coupon augmenter
E - ARNC
14
– Le marché financier secondaire
A – est un marché de moindre importance
B – permet la liquidité du marché primaire
C – est un
marché d’occasion
D – ne concerne que les titres des entreprises
moyennes
E - ARNC
15
– L’intermédiation est :
A – le contraire du marché
B – un exemple d’internalisation des
coûts de fonctionnement du marché
C – incompatible avec des actifs
financiers négociables
D – une pratique récente
E – ARNC
16
– L’agrégat M1 pour la zone euro :
A – est inférieur à 1000 milliards
B – est constitué d’éléments de
passif du bilan des IFM
C – ne comprend que des moyens de
paiement
D – est la meilleure mesure de la
monnaie dans sa fonction d’instrument de paiement
E – ARNC
17
- L’intermédiation de bilan
A – porte sur deux actifs financiers
B – accroît la liquidité d’un marché
de titres
C – est la même chose que le circuit
de financement indirect
D – recouvre l’intermédiation de
crédit et de titres
E – est rémunérée par des
commissions
18
– La désintermédiation correspond à :
A – un recours accru au financement
direct
B – un développement du rôle des marchés
de titres
D – une perte de profit pour les banques
E - ARNC
19
- Pour Keynes, le motif de précaution :
A - n’établit pas de lien entre le revenu
et la demande de monnaie
B - repose sur l’incertitude
C - met l’accent sur le caractère de
valeur nominale immuable de la monnaie
E - ARNC
20
– Comme exemples d’intermédiation de bilan, on a :
A – les OPCVM
B – les
banques d’affaire
C – les fonds
de pension
D – les
sociétés de contrepartie
E - ARNC
21
- La demande d’encaisses de transaction :
B - Est croissante avec le taux d’intérêt
C - Repose
sur la non synchronisation des dépenses et des
recettes
D – est
décroissante avec le revenu
E – ARNC
22
– La titrisation des créances
A – conduit à une intermédiation bancaire
de bilan
B – implique l’intermédiation de marché
d’une banque d’affaire
C – débouche sur l’intermédiation de
bilan d’un fonds commun de créances
23
- L’agent spéculateur demande de la monnaie :
A - S’il anticipe une baisse du taux
d’intérêt
B – en période de hausse du taux d’intérêt
C -Si la
hausse de taux anticipé entraîne une perte en capital annulant le coupon
D – si les titres sont risqués
E - ARNC
24
– Une banque crée de la monnaie
A – en vendant des devises à ses clients
C – lorsqu’elle fait un prêt à un client
D – à la demande de la banque centrale
E - ARNC
25
- La trappe à monnaie correspond à :
A - Une situation où tous les agents sont
haussiers pour les cours
B - Une demande de monnaie infiniment
élastique par rapport au taux d’intérêt
C - Une anticipation généralisée de
baisse du taux d’intérêt
D
– un taux d’intérêt très élevé
E – ARNC
26
– La monnaie scripturale :
A – est un actif financier détenu
par les IFM
B – est représenté par le chèque
C – correspond exactement à
l’agrégat M1
D – consiste en soldes créditeurs
sur des comptes à vue
E – ARNC
27
- Tout remboursement d’un crédit par un
client à sa banque :
A – réduit le passif de la banque
B – augment l’actif de la banque
D – augmente M3
E - ARNC
28
- La courbe IS :
B - Correspondant à l’équilibre du
secteur monétaire
D - Implique un taux d’intérêt élevé pour
un revenu de plein emploi
E - ARNC
29
– La base bancaire est :
A – le stock de monnaie centrale
B – totalement détenue par les banques
C – la somme des billets
D – la contrepartie de M1
E - ARNC
30
– La politique monétaire
A – s’appuie sur le contrôle de la
liquidité bancaire
B – est conduite par le conseil général
de
C – est décidée par les banques centrales
nationales (BCN)
D – est déterminée par l’eurogroupe
E - ARNC
31
– EN UEM, la politique monétaire est dite unique :
A – du fait qu’elle a comme objectif
principal la stabilité des prix
B – parce qu’elle est la même pour toute
la zone euro
C – du fait de son caractère exceptionnel
D – par le président de
E - ARNC
32
- Le taux d’intérêt dans la fonction keynésienne de demande de monnaie :
A – est le taux du marché monétaire
B – est un coût de financement
D – est un indicateur avancé de la valeur
des titres
E - ARNC
33
- La notion de liquidité :
A - Permet de comprendre le rôle de
réserve de valeur de la monnaie.
B - Dérive de la seule fonction de
paiement.
C - Se réfère à la valeur nominale
D - Est une notion keynésienne.
E - ARNC
34
– Dans le modèle espérance – variance :
A – l’utilité du portefeuille est une
fonction croissante du risque
B – le risque est représenté par
l’écart-type
D – le risque est représenté par la covariance
E – la détention de monnaie accroit le
risque du portefeuille
35
– La loi bancaire de 1984 :
A – organise la politique monétaire
B – définit le statut
d’établissement de crédit
C – institue une commission bancaire
chargée d’agréer les banques
D – a été modifiée par la loi de
modernisation des activités financières
E – ARNC
36
– La politique monétaire se caractérise par :
A – une manipulation de la quantité de
monnaie par les banques
B – une intervention de la banque
centrale
D – la fixité du taux d’intérêt
E - ARNC
37
– Chez Friedman, la demande de monnaie :
A – s’insère dans un ensemble de choix
moins large que chez Keynes
B – découle d’un raisonnement
marginaliste
D – est instable
E - ARNC
38
– L’eurosystème :
A – se confond avec le SEBC
B – ne comprend pas
D – a été créé par le traité de
Maastricht
E -
ARNC
39 – AMF =
A -
COB
B -
COB + CMF
C -
CMF
D -
CMF + AM
E -
CMF + MATIF
40
- Lorsque IS coupe LM sur sa partie horizontale :
A - Un accroissement de l’offre de
monnaie accroît le revenu et l’emploi
C - Une augmentation de l’investissement
autonome suite à des anticipations favorables D - des entrepreneurs se heurte à
une forte remontée du taux d’intérêt
E - ARNC